La crise sanitaire que nous traversons actuellement est propice au développement de la cybercriminalité.
Une de ses facettes : la contrefaçon via Internet, qui s’est considérablement accrue depuis le début de la pandémie.

Bien loin de l’image liée au luxe, la contrefaçon touche l’ensemble des secteurs.

Selon l’étude « Tendances du commerce de produits contrefaits et piratés », effectuée par l’OCDE et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) en 2019, à partir des données 2016, le volume du commerce international de contrefaçons atteindrait 460 milliards d’euros, soit 3,3 % du commerce mondial.

L’un des vecteurs majeurs de propagation de la contrefaçon est aujourd’hui Internet qui, par la démocratisation des échanges commerciaux dématérialisés et l’accroissement des moyens de paiement électronique, constitue un terreau fertile pour le développement de cette activité criminelle.

En cette période de pandémie où le secteur de la santé est particulièrement touché par la cybercontrefaçon, il est pertinent de faire un point de situation sur ce phénomène préoccupant : retrouvez ICI l’analyse de Myriam QUEMENER, magistrat, l’une des plus grandes expertes en France de la lutte contre la cybercriminalité au niveau judiciaire, et que nous avons l’honneur de compter parmi les senior advisors du CyberCercle.