La « révolution » des intelligences artificielles génératives intervenue courant 2023 a renforcé la place que l’IA occupait dans nos sociétés, même si nous n’en avions pas tous conscience, et a placé l’IA au coeur des réflexions. L’Intelligence Artificielle fait aujourd’hui partie intégrante de nos vies, tant personnelles que professionnelles. Révolutionnant l’innovation, nos rapports au numérique et à l’information, facteur de révolution sociale et économique, soulevant des interrogations sur sa conception, sa finalité, son éthique, présente au coeur de la réflexion des gouvernants et faisant l’objet de stratégies nationales, elle est autant porteuse d’espoirs que de peurs, à l’image des visions présentes dans la littérature ou le cinéma.

Un des leviers mis en place en Europe et aux Etats-Unis pour essayer d’encadrer les dérives de cette technologie disruptive : la réglementation, avec l’IA Act européen et le « Décret sur le Développement et l’Utilisation sûrs, sécurisés et fiables de l’intelligence artificielle » signé en octobre 2023 par Joe BIDEN.

Des enjeux fondamentaux : l’innovation, la lutte contre la criminalité et la cybercriminalité, la structure même de notre société et de la démocratie, la souveraineté.

Des leviers majeurs : l’acculturation, le financement, la régulation.

Un défi : trouver un équilibre entre ces éléments.

Pour éclairer les politiques publiques sur ce sujet au coeur de l’évolution de notre société numérisée, la Commission Supérieure du Numérique et des Postes vient de publier un avis pour éclairer les politiques publiques :  « Pour mieux encadrer l’usage de l’Intelligence Artificielle ».

Dans la lignée de cet avis, nous sommes ravis de publier aujourd’hui dans notre rubrique Parole d’Expert, une tribune de la Présidente de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes, Mireille CLAPOT, Députée de la Drôme :