Bernard BARBIER, membre de l’Académie des Technologies

Que ce soit dans la Stratégie Nationale pour la Sécurité du Numérique de 2015 ou la Revue de Cyberdéfense de 2018, la formation des plus jeunes à la cybersécurité, dès le primaire, est inscrite comme un objectif majeur.

En février 2019, les députés Sereine MAUBORGNE, Gwendal ROUILLARD, Bertrand SORRE et Stéphane TESTE avaient déposé un amendement en ce sens dans le Projet de Loi sur l’Ecole de la Confiance, amendement qui avait été rejeté.

Selon une étude IPSOS « Junior Connect » réalisée en 2015, l’âge moyen de détention du premier téléphone portable est de 9 ans et celui du premier smartphone de 12 ans. Selon la même étude, les jeunes de 13 à 19 ans se connectent en moyenne 13h30 par semaine et 78 % sont inscrits sur les réseaux sociaux.

Face à ces chiffres, aux enjeux de sécurité tant pour eux-mêmes que pour leurs données à caractère personnel que ce développement des usages numériques chez les jeunes comporte, il est temps d’agir au niveau institutionnel, au-delà des interventions faites ponctuellement par différents acteurs, que ce soit la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, des associations ou des réservistes. L’Australie l’a d’ailleurs bien compris avec la mise en place d’un enseignement sur la cybersécurité dans le programme scolaire des 5-16 ans. A quand un tel programme en France ?

C’est dans ce contexte que nous avons le plaisir de publier aujourd’hui une Parole d’Expert du GCA (2S) Jacques HÉBRARD, Senior advisor du CyberCercle :

AIDER NOS ENFANTS À DEVENIR DES CITOYENS NUMÉRIQUES