La cybersécurité est un sujet qui n’a cessé de monter en puissance au sein de l’ensemble des instances internationales.

Parmi elles, l’OCDE, forte de ses 38 membres répartis sur l’ensemble du globe, de l’Amérique du Nord et du Sud à l’Europe et jusqu’à l’Asie-Pacifique, représentant 80% des échanges et des investissements dans le monde, qui dès le début des années 90 a produit des analyses et des recommandations de politiques publiques en matière de sécurité numérique.

Une philosophie : élaborer et promouvoir des politiques qui renforcent la confiance sans inhiber le potentiel des technologies de l’information et de la communication pour soutenir l’innovation, la compétitivité et la croissance.

L’une des deux dernières publications de l’OCDE a traité de la sécurité numérique des produits intelligents – les logiciels, les produits informatiques « traditionnels », tels que les ordinateurs et les smartphones, et les produits liés aux technologies émergentes, comme les appareils connectés à l’internet des objets, avec un objectif : comment les politiques publiques peuvent-elles favoriser l’inclusion de sécurité numérique dans l’ensemble de ces produits.

Quand on voit l’impact de la cyberattaque sur les logiciels SolarWinds au niveau mondial, on comprend l’enjeu que représente cette dimension. 

C’est pour échanger autour de ce rapport, mais aussi sur la feuille de route sécurité numérique globale de l’OCDE et ses autres rapports publiés – sur la sécurisation des infrastructures critiques, la lutte contre les vulnérabilités ou la cryptographie – que nous avons reçu le 17 février 2022 dans le cadre de nos matinales mensuelles, Laurent BERNAT, Cybersecurity Policy Analyst à l’OCDE.  

Depuis mai 2012, une matinale petit déjeuner débat sur un sujet majeur de la sécurité numérique est organisée chaque mois à Paris par le CyberCercle sous présidence parlementaire et autour d’une personnalité institutionnelle.

Ces rencontres mensuelles ont pour objectif de faire mieux appréhender les actions menées par les différents institutions publiques, d’apporter des éclairages sur l’évolution de la société numérique et l’innovation dans leur dimension cybersécurité et de favoriser le dialogue Public-Privé. Elles permettent également de décrypter le cadre juridique, législatif et réglementaire qui s’impose de plus en plus sur ces questions, impactant d’autant le développement de l’économie par le numérique. Les orateurs des petits-déjeuners CyberCercle sont ainsi des représentants des institutions publiques françaises, européennes ou internationales, des élus… autant de personnalités qualifiées reconnues qui viennent apporter un éclairage sur les enjeux ou le cadre institutionnel de cette nouvelle société numérique où la sécurité numérique est devenue fondamentale.

Elles fonctionnent selon un esprit de club, dans un format restreint et sont placées sous les règles de Chatham House afin de favoriser la prise de parole.

Associant expertise et convivialité, les matinales du CyberCercle permettent des échanges de confiance et de développer un relationnel privilégié.

La 100ème matinale du CyberCercle à Paris s’est déroulée en septembre 2021.

Dans la lignée de notre déploiement en région, des matinales se déroulent tous les deux mois en Auvergne-Rhône-Alpes depuis septembre 2019 et en Nouvelle-Aquitaine depuis mars 2021 à travers des CyberCercle dédiés.