Dominique GILLOT

sénatrice du Val d'Oise

Sénat

Dominique GILLOT est sénatrice socialiste du Val d’Oise depuis 2011. Née le 11 juillet 1949 à Conflans-Sainte-Honorine (78), diplômée de l’école normale de Saint Germain en Laye, elle assume pendant plus de vingt ans son activité politique et militante en parallèle de son activité d’enseignante en primaire, métier qu’elle quittera lors de son élection en tant que députée en 1997.
Élue députée du Val-d'Oise en 1997, elle devient Secrétaire d’État à la Santé en 1999, puis des personnes âgées et des personnes handicapées en 2001, avant de démissionner du Gouvernement pour se consacrer pleinement à sa fonction de Maire d’Éragny-Sur-Oise, qu’elle quitte en 2014.
Au Sénat, elle est membre de la commission de la Culture, de l’éducation et de la communication, et s’engage dans la délégation à la prospective et au sein de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Ces deux structures jouent un rôle fondamental pour elle, en ce sens qu’elle contribue à anticiper autant que faire se peut les changements économiques, sociaux et environnementaux, et à penser l’action politique de sorte qu’ils bénéficient à tous.
Elle a construit son mandat de parlementaire en se concentrant sur deux principaux aspects, l’adaptation de notre système éducatif et culturels aux enjeux modernes, et la construction d’une société inclusive qui prenne en compte les particularités de chaque individu la composant.
En tant que rapporteure du Sénat du projet de loi sur relatif à l’Enseignement supérieur et à la Recherche en 2013, elle a traduit ces principes dans la loi. Cette loi a ainsi permis de développer de nouvelles synergies entre les acteurs de la Recherche, et de poser le cadre de la construction d’une société apprenante qui bénéficie de ses découvertes. C’est en ce sens qu’elle a notamment chargé les Universités d’une nouvelle mission : l’infusion des découvertes et de la culture scientifique dans la société. La Stratégie Nationale de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (SNCSTI), dont elle pilote la construction, doit permettre de mieux coordonner la richesse des actions portées par les établissements d’enseignement et les organismes de Recherche.
Les liens étroits qu’elle a tissés à l’occasion de ces travaux avec de nombreux chercheurs, ainsi que la responsabilité des rapports sur le budget de la Recherche depuis 2013, l’ont naturellement conduite à s’interroger fortement sur le développement de l’intelligence artificielle. C’est un sujet qui peut déchainer les passions parce qu’il reste encore trop méconnu du grand public, surtout pour certaines générations ou certains territoires. Aussi, après avoir convaincue plusieurs sénateurs de sa nécessité, elle s’est engagée, avec le député Claude de Ganay, dans la préparation d’un rapport parlementaire sur l’intelligence artificielle, afin de contribuer à déconstruire les croyances l’entourant sur la base de la connaissance de ses principes et de ses acteurs, et de mieux comprendre comment elle peut bénéficier à tous, par exemple en matière éducative.

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@DominiqueGillot