Les établissements de santé, organismes essentiels pour le bon fonctionnement de la société et la vie de la Nation, sont devenus des cibles privilégiées pour les cyberattaquants, avec une accélération de la menace ces dernières années, comme le montre notamment le Rapport sur la menace de l’ANSSI.

Paralysie, perturbations dans le bon fonctionnement des services, dégradation de la qualité des soins apportés aux patients, qui sont autant de « pertes de chance » pour le patient, vol de données sensibles… autant de conséquences majeures qui montrent l’enjeu fondamental que représente aujourd’hui la cybersécurité pour les établissements de santé.

En parallèle de la dimension technique, l’acculturation des personnels de santé à la sécurité numérique et leur adhésion à une politique globale de sécurité numérique représentent des briques essentielles à une meilleure protection et une meilleure résilience des établissements de santé face aux cybermenaces. Cette dimension fait d’ailleurs partie de politiques publiques dédiées conduites par le ministère de la Santé.  Une question se pose alors : comment optimiser cette démarche ?

Face à ces enjeux, nous sommes ravis de publier aujourd’hui dans notre rubrique Parole d’Expert, un éclairage de Ingrid DUMONT, Coordinatrice scientifique du Projet DRIFT-FH (Projet-ANR-21-CE39-0015), projet financé par l’ANR et porté par la Fondation Saint-Cyr et soutenu par la Banque Française Mutualiste, consultante en sécurisation des solutions numériques. et Marina PISANO, chercheuse Ph.D à l’Université Technologique de Compiègne, consultante en Management et Stratégie des Organisations :