Avec le soutien du CyberCercle, le Centre du Droit Des Espaces et des Frontières (CDEF) et le Centre Lyonnais d’Études de Sécurité Internationale et de Défense (CLESID) de l’Université Jean Moulin Lyon III, ont organisé à Lyon le 20 octobre le premier colloque international GALILEI, dans un format hybride présentiel – distanciel, sur : 

ETAT DES LIEUX ET PROSPECTIVES SPATIAUX ET CYBERSPATIAUX : ASPECTS JURIDIQUES ET GEOPOLITIQUES

Les activités spatiales connaissent d’incessants renouvellements depuis leurs origines, du fait des progrès techniques, mais aussi du fait des ambitions politiques, économiques et militaires des États, désormais relayés par des acteurs privés. L’espace extra-atmosphérique surplombe toutes les stratégies. Un autre « espace » infini, purement artificiel, lui, articule toutes les stratégies : le
cyberespace. Espace extra-atmosphérique et cyber sont intimement liés.

C’est ce lien étroit, sous ses aspects juridiques et géopolitiques, entre l’espace extra-atmosphérique et le cyber qui a été au cœur de ce colloque. 

La journée du Colloque s’est divisée en deux tables rondes.

La première table ronde animée par Hugo PETER, doctorant en Droit spatial au CDEF Lyon III, s’est intéressée à l’utilisation de l’Espace à des fins militaires, qu’il s’agisse de la militarisation passive ou de l’arsenalisation, avec l’implantation de systèmes d’armes orbitaux. La réflexion a inclus les doctrines du space control et de la space dominance, ainsi que la problématique de la maîtrise des armements.

La seconde table ronde, animée par Laurane RAIMONDO, chercheure associée au CLESID, ambassadrice du CyberCercle en région ARA, a exploré la relation symbiotique qu’entretiennent le domaine spatial et le cyberespace dans le domaine de la défense et de son droit. Les avancées réalisées dans le cadre du Manuel de Tallinn ou celles développées par la doctrine pour la cyberdéfense pourraient trouver à s’appliquer aux opérations spatiales, donc remédier aux lacunes normatives.